Faits récents sur la performance des immigrants sur le marché du travail canadien

Statistique Canada présente tant de faits fascinants et tant d'informations intrigantes sur la situation liée à l'immigration au Canada. Le monde est attentif aux derniers événements au Canada et à la manière dont l'immigration constitue de nouvelles références sur la scène économique et sociale du pays.

Cette fois, Statistique Canada révèle que les immigrants qui obtiennent la résidence permanente au Canada via la CEC (Catégorie de l'expérience canadienne) et le PNP (Programme des candidats des provinces) obtiennent de meilleurs résultats sur le marché du travail que les immigrants qui arrivent via le PTQ (Programme des travailleurs qualifiés du Québec) et le FSWP ( Programme des travailleurs étrangers qualifiés).

Ce fait intéressant sur l'immigration que le Canada voit récemment a été découvert dans une étude menée par Statistique Canada en collaboration avec IRCC (Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada).

Dans l'étude, un effort a été fait pour explorer la fréquence à laquelle les emplois réservés et l'expérience de travail au Canada peuvent conduire à une prédiction sur les résultats sur le marché du travail générés par les immigrants économiques.

Maintenant, voici les raisons pour lesquelles la CEC et le PNP s’en sortent mieux, comme le montrent les études. Un facteur important qui contribue à ce scénario est que les immigrants qui relèvent de ces deux volets sont plus susceptibles d'avoir été des travailleurs temporaires au Canada avant de devenir résidents permanents. Qu'est-ce que cela signifie? Cela signifie qu'ils ont beaucoup plus d'expérience et de connaissance du marché du travail canadien que n'importe quelle autre filière.

Un autre fait est que bon nombre de ces travailleurs étaient au début des étudiants internationaux au Canada et ont obtenu leur PGWP (Post Graduate Work Permit) qui les a aidés à travailler dans leurs domaines respectifs. Donc, évidemment, ils ont un meilleur calibre pour démontrer les connaissances et les compétences que les employeurs recherchent chez leurs travailleurs.

Et la cerise sur le gâteau ?! Ces travailleurs auront également des compétences linguistiques bien supérieures puisqu’ils sont au Canada depuis un certain temps !

En fait, comme l’indiquent les résultats de l’étude, les travailleurs temporaires constituent les deux tiers des résidents permanents sélectionnés via les tirages au sort du PNP. Lors des tirages au sort de la CEC, tous les candidats sélectionnés étaient des intérimaires.

C’est une différence considérable par rapport au quart seulement des personnes sélectionnées dans le cadre du PTQ et du PTQF qui sont des travailleurs temporaires.

De nos jours, l'expérience canadienne a gagné en importance en matière d'immigration, car ceux qui possèdent une telle expérience peuvent facilement s'intégrer au marché du travail du Canada.

Il y a des faits plus intéressants si vous approfondissez le sujet. Environ 95 % des immigrants de la CEC et 93 % des immigrants du PNP ont obtenu un emploi au cours de la première année complète après avoir obtenu leur résidence permanente. Seulement 80 % des immigrants du FSWP y sont parvenus.

Il existe un autre facteur crucial : la différence de revenus des immigrants selon ces différentes filières. Les immigrants de la CEC gagnent 56 % de plus que les immigrants du FSWP la première année où ils deviennent résidents permanents. Même à la cinquième année, les immigrants de la CEC gagnaient 30 % de plus que leurs homologues du FSWP.

Les choses sont également similaires pour les immigrants PNP. La seule différence est qu'à la cinquième année, les immigrants du PNP ont tendance à avoir des gains beaucoup plus faibles que les immigrants du FSWP. Le fait que les immigrants PNP soient pour la plupart moyennement ou peu qualifiés est une des raisons attribuées à cette tendance. Leurs revenus seront évidemment inférieurs à ceux des emplois hautement qualifiés, tout comme la croissance des revenus.

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